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Humeur - Page 5

  • COVID-19 et mesures de l’Etat

     

     

     

    La pandémie est un fléau si grave et si global qu’il est difficile de se prononcer sur le bien-fondé des mesures prises par notre gouvernement. La santé des Suisses est, et doit rester, la préoccupation première de nos conseillers fédéraux, d’autant plus qu’une population décimée ruinerait notre économie pour une durée indéterminée et peut-être même sans qu’elle puisse jamais se relever. Toute paupérisation, il faut le rappeler, entraîne son lot de tragédies humaines indescriptibles (inflation, augmentation du chômage, faillites, suicides, hausse des maladies, violence, insécurité, crimes…).

    Néanmoins, on peut tout de même s’inquiéter de l’arrêt de pans entiers économiques, décrété d’une manière qui paraît un peu arbitraire.

    Il est aussi paradoxal de voir comment, dans le monde, chaque gouvernement gère différemment cette crise. Dans certains pays, le port du masque est obligatoire dans l’espace public. Dans d’autres, la répression s’exerce sans relâche. En Inde, par exemple, (ce n’est pas le seul pays !), la police s’autorise à frapper les personnes se trouvant sur la voie publique. En Hongrie, le premier ministre s’est arrogé un pouvoir absolu, pour un temps indéterminé… En France, où le gouvernement raffole des démarches administratives et des contrôles, tout habitant doit remplir un formulaire pour sortir de chez lui. Ce dernier n’est d’ailleurs autorisé à quitter son domicile que sous conditions strictes et pour l’achat de produits de première nécessité. Cette notion de « première nécessité » laisse cependant place à des interprétations floues ! Des témoignages rapportent que des femmes ont été verbalisées pour être sorties s’acheter des protections hygiéniques, nullement considérées par les membres des forces de l’ordre comme des « produits de première nécessité ! »

    Heureusement, en Suisse, notre gouvernement n’a pas édicté de telles mesures répressives, même si certaines décisions (les mesures de distance physique et pas plus de 5 personnes ensemble) s’appliquent à toute la nation. Il a fait appel au civisme, à la responsabilité individuelle et au patriotisme des citoyens. A cet égard, on peut être fier d’appartenir à cette vieille démocratie, où les citoyens sont prêts à faire des consensus pour favoriser l’économie nationale et la cohésion sociale. Dans quel autre pays, la population voterait-elle en refusant, par 67% des voix, deux semaines de vacances supplémentaires pour tous les salariés (initiative populaire votée en mars 2012) ?

    Globalement, il semble donc que notre gouvernement a pris des décisions mesurées et judicieuses en misant davantage sur l’adhésion de la population plutôt qu’en usant d’un mode opératoire coercitif. Pourtant, on peut s’étonner qu’en Suisse (fédéralisme oblige !), il y ait tant de disparités d’ordonnances prises au sein des cantons.

    A Genève, par exemple, tous les chantiers ont été fermés. Cette directive ne s’applique pas dans les autres cantons. En Valais, par exemple (également, dans le canton de Vaud et les cantons alémaniques), les petits chantiers et plus particulièrement les travaux de génie civil n’ont pas cessé. Les travaux d’assainissement des eaux, la réfection des chaussées n’auraient-ils pas pu continuer à Genève ? Avec des rues presque désertes, où le revêtement des chaussées n’aurait pas entrainé les bouchons habituels, ces travaux, qui nécessitent peu d’ouvriers (l’un sur la bétonnière, l’autre sur la chaussée) auraient pu être menés tout en respectant la distance sanitaire, imposée par nos autorités ?

    S’il est toujours difficile de faire la part des choses dans une situation si complexe, ce confinement qui dure est tout de même inquiétant. Il pourrait mettre à terre tant d’indépendants et enrayer notre unité nationale. Certes, des solutions pour aider les PME sont effectives (à Genève, on peut particulièrement féliciter le conseiller d’Etat, Pierre Maudet, d’avoir proposer un accord entre les milieux immobiliers et l’Asloca pour exonérer les petites entreprises du paiement de le pt urs loyers pour avril).

    Mais, de nombreux indépendants ne pourront revendiquer aucune aide, puisqu’aucune interdiction de poursuivre leur activité ne leur a été imposée. Les hôtels, par exemple, n’ont pas l’obligation de fermer. Néanmoins, les personnes ont massivement annulé leurs réservations, laissant ces hôteliers sans clientèle. Idem pour les chauffeurs de taxi, autorisés à continuer leur activité, mais qui voient une chute de leur chiffre d’affaire de plus de 80% ! Bref, tous nos artisans, indépendants (dentistes, physiothérapeutes, restaurateurs…), artistes (et ceux qui gravitent dans les milieux du spectacle : éclairagistes, costumières, producteurs…), les paysans et agriculteurs, les aides à domicile (la liste n’est pas exhaustive…) seront ceux qui paieront le plus lourd tribut à ce confinement.

    Si durant cette crise, il faut rester solidaires et respecter les consignes sanitaires, je m’inquiète déjà, avec les messages reçus sur les réseaux sociaux, de certaines récupérations politiques. N’a-t-on pas récemment lu que le virus COVID-19 était lié au capitalisme (pourtant, la peste qui a ravagé au M-A près de la moitié de la population européenne ne connaissait pas le capitalisme !) ? Un chanteur slam sur YouTube dénonce les coupables de cette pandémie. Voici quelques-unes de ses paroles inquiétantes où il explique que, avec cette épidémie, c’est : « la nature qui fait sa loi en reprenant ses droits, se vengeant de notre arrogance et de notre mépris […] Et, est-ce un hasard si ce virus immonde n’attaque pas les plus jeunes, n’atteint pas les enfants ? Il s’en prend aux adultes responsables de ce monde. Il condamne nos dérives et épargne les innocents ».

    Bref, à le suivre, les malades sont des coupables !

    Au sortir de cette crise, outre la très grave crise économique que nous aurons à affronter, il faudra faire face à une nuée de petits moralisateurs (souvent des bobos peu touchés par ce confinement généralisé) qui seront un autre danger pour notre démocratie. Qu’on se le rappelle !

     

     

  • Honte au Service des contraventions !

    Les injonctions de la Confédération sont claires. La population doit rester chez elle, tout particulièrement les personnes les plus fragiles. Beaucoup d’entreprises ont dû arrêter leurs activités, réorganiser les postes de travail ou mettre en place le télétravail.

    Nos autorités sont fermes et ne cessent de rappeler que seules les urgences et les activités de premières nécessités (soins et alimentation) peuvent continuer. Aujourd’hui se pose même la question de fermer les chantiers. La population, dans sa grande majorité, comprend que, face au coronavirus, il faut adopter des mesures drastiques pour enrayer la propagation de cette épidémie.

    Face lumineuse de citoyens

    Dans des immeubles, des habitants mettent des annonces pour leurs voisins ou leur téléphonent pour proposer leurs services. Des réseaux sociaux ont fleuri sur Internet pour créer des liens et des actions de solidarités. Des musiciens offrent des concerts depuis leurs balcons ou dans les cours d’immeubles. Dans plusieurs villes, la population manifeste bruyamment à une heure précise avec des applaudissements, des cloches, des bruits de casseroles, des chants pour exprimer sa reconnaissance envers le personnel soignant des hôpitaux ou des soins à domicile.

    Face sombre de l’humain

    Dans toute situation de crise, il y a malheureusement aussi toujours quelques personnes qui veulent profiter. Parmi ces profiteurs, citons la Fondation des Parking à Genève (une fondation de droit public, créée par l’Etat de Genève !). N’ai-je pas vu hier (mardi 17 mars) à Carouge, deux agents de cette Fondation (déambulant côte à côte) en train de contrôler les véhicules garés devant un immeuble sur une zone bleue. La scène m’a tellement choquée que je n’ai pu m’empêcher de dire à ces agents : « mais, vous mettez des amendes, pourtant, nous sommes comme un dimanche, tout est fermé ! » Ces derniers m’ont alors répondu sur un ton goguenard : « mais non, c’est mardi ! »

    Bref, chercher à faire des affaires dans un tel contexte de crise sanitaire est honteux.

    Comment est-il possible que la Fondation des Parkings ne respecte pas les injonctions fédérales, qui demandent aux Suisses de rester cloîtrés chez eux ? Pourquoi cette société ne libère-t-elle pas ses employés ? Les Suisses ne sont-ils pas censés rester chez eux ? Doivent-ils contrevenir aux ordres de leurs autorités pour déplacer leurs véhicules toutes les heures ?

    Bref, je suggère à tous ceux qui auraient reçu une amende depuis mardi de refuser de la payer et de la renvoyer à la Fondation des parking ou mieux encore au Conseiller d’Etat M. Poggia, afin qu’il intervienne, tant la situation est indécente !

     

     

  • Bataille des rues : la résistance s’organise

    Avec des autorités genevoises qui semblent toujours déterminées à effacer les noms de nos rues et à brader notre patrimoine, la résistance s’organise.

    NE NOUS LAISSONS PAS FAIRE ! Partagez largement cette « Lettre ouverte » destinée au Conseil d’Etat de la République et Canton de Genève et récoltez le plus de signatures possible.

    Frank Martin.pdf

     

    Post-scriptum

    Si dérisoires que puissent paraître les élections municipales du 15 mars 2020 face au combat que le monde entier mène contre le coronavirus, ne sous-estimez pas l’importance de ces élections pour nos communes qui renouvellent leurs parlements pour une durée de cinq ans. Si les compétences des conseils municipaux sont réduites, les décisions votées au sein de ces plénums ont des répercussions fort concrètes sur la vie de ceux qui habitent la commune ou y travaillent, tant au niveau de l’aménagement (construction de logements, d'infrastructures sportives, de pistes cyclables, d'écoles, de l'aménagement des places et de parcs...) qu’au niveau des prestations sociales et culturelles offertes à la population.

    Le taux de participation aux élections municipales est actuellement très bas (moins de 30 %). S’il est trop tard pour voter par correspondance et si vous n’avez pas encore voté, il vous reste deux possibilités :

    - apporter demain (samedi) avant 12h. votre enveloppe au Service des votations, 25 route des Acacias ;

    - aller dans votre local de vote dimanche de 10 h. à midi.

    Jugez de la manière dont les magistrats de gauche (quatre sur cinq !), en Ville de Genève, mènent une politique en se souciant moins du bien commun des habitants que de suivre leurs idéologies qui  les amènent à nous imposer des réformes stupides qui créent des fractures au sein de notre société et favorisent la violence. Ces élus de gauche justifient évidemment leurs actions au nom du « vivre ensemble » ! Voyez les derniers caprices de Mme Salerno, maire de Genève, qui remplace 250 panneaux de passages piétons avec des pictogrammes “genrés” (pour donner plus de visibilité aux femmes dans l’espace public !), et qui veut maintenant changer les noms des rues à Genève. Ces actions dévoilent bien l’insoutenable légèreté d’une gauche déconnectée des citoyens, et qui a renoncé depuis longtemps, enfermée qu’elle est dans ses schémas réducteurs, à défendre la classe moyenne. 

    N’oubliez pas, si vous ne l'avez pas fait, d’aller encore voter ! Pour ma part, je ne peux que vous suggérer la liste PLR (n° 2) ! Mais, il est vrai, je suis partie prenante !!!