La Cité de la musique, une opportunité pour Genève !
Genève a une grande tradition de mécénat. Rappelons que c’est un consul d’Angleterre, passionné de musique, qui édifie en 1894 une salle de concert (pour l’Harmonie Nautique et non pour un orchestre symphonique !) qu’il dédie à sa souveraine la reine Victoria, et qu’il offre à la Ville de Genève dix ans plus tard. Depuis aucune salle de concert ne s’est construite à Genève. Or, Genève a besoin de locaux pour la Haute école de musique (HEM) actuellement dispersée sur 7 lieux et pour l’Orchestre de la Suisse Romande (OSR) qui n’a jamais bénéficié de sa propre résidence, mais également d’une salle de concert, qui réponde aux besoins des orchestres d’aujourd’hui. Cette Cité de la musique dotera Genève d’un lieu culturel d’envergure, comparable au KKL de Lucerne, de la Philharmonie de Paris, Hambourg ou Berlin. Elle fera rayonner Genève, renforcera son attractivité et le dynamisme économique de notre canton.
Une Cité de la Musique ouverte à tous les publics
La Cité de la musique est conçue comme un lieu de vie, d’ouverture, de formation, de création, de programmation. Elle prévoit la construction de 3 salles de concert : une salle philharmonique de 1580 places, une salle de 390 places et une black box de 142 places, destinée à la création expérimentale et la musique électro-acoustique, des salles de classes, 4 auditoires pour les étudiants de la HEM, ainsi que les locaux administratifs de la HEM et de l’OSR. Cette Cité, qui créera une émulation entre les musiciens professionnels d’aujourd’hui et ceux de demain, rendra plus accessible la musique auprès de la population genevoise. Elle apportera aussi une culture musicale sur la Rive droite et une synergie entre la ville et les organisations internationales. Enfin, avec une bibliothèque-médiathèque, deux restaurants et la création d’un parc public, elle offrira un lieu de détente et de promenade pour tous les genevois.
Un lieu culturel respectueux des aspects environnementaux
Les questions environnementales ont guidé la Fondation de la Cité de la musique pour leurs choix : pompe à chaleur, panneaux photovoltaïques, récupération des eaux pluviales… Pro Natura a été consultée pour préserver au mieux les arbres les plus majestueux, la flore et faune préexistantes et la Fondation de la Cité de la musique s’est engagée à planter deux arbres pour chaque arbre abattu. Les détracteurs de ce projet dénoncent la destruction de la « Villa des Feuillantines », maison de maître des années 1870. Certes, cette demeure a du charme, son jardin privé aussi. Toutefois, cette villa, non classée, ni même portée à l’inventaire n’a été considérée ni par l’Office du Patrimoine et des Sites ni par la Commission des monuments, de la nature et des sites (CMNS) comme remarquable et digne de protection patrimoniale. Refuser la Cité de la musique ne sauvera d’ailleurs pas cette villa construite sur une parcelle appartenant à l’ONU prête à la céder à la Fondation pour la Cité de la musique. Toutefois, si la Cité de la musique n’est pas réalisée, l’ONU reste propriétaire de sa parcelle constructible et peut y ériger un immeuble comme elle en a eu l’intention avant le projet de Cité de la Musique. Il n’y aurait alors ni Villa des Feuillantines, ni Cité de la Musique, ni parc public, ni voie verte, ni restaurants, ni promenade… Enfin, on peine à comprendre les Verts qui s’opposent à ce projet au nom de la biodiversité, et qui crachent même sur un parc public… Un parc ne peut-il pas contribuer à la biodiversité avec des étangs, des plantations et des aménagements ? Lors du vote du 7 octobre 2020 au conseil municipal de la Ville de Genève pour permettre la réalisation de cette cité, les Verts n’ont-ils pas critiqué les baies vitrées du projet architectural de la Cité de la musique, qui seraient nocives pour les oiseaux qui risquent de s’y cogner et de mourir pour conclure qu’ils s’opposent de toute manière à ce projet parce qu’ils prônent la décroissance…
La Cité de la musique ne coûtera rien aux contribuables genevois
Les coûts de construction de la Cité de la musique ainsi que l’aménagement du parc public seront financés par des fonds privés et par une contribution de la Confédération pour la partie du bâtiment dédiée à la HEM. Pour les frais de fonctionnement, les budgets actuels de l’OSR et de la HEM et la location des salles les assureront. D’ailleurs, pour bien confirmer que la Ville n’aurait pas à subir de frais supplémentaires, liés à la Cité de la musique, un amendement a été déposé au conseil municipal qui stipule que « la Ville de Genève ne participe pas au budget de fonctionnement artistique et technique de la Cité de la musique ». En revanche, l’entretien du nouveau parc, sera, comme tous les parcs publics sur son territoire, à la charge de la Ville de Genève.
Ce projet est une aubaine à saisir
Voter OUI à la Cité de la Musique le 13 juin 2021, c’est offrir un souffle dynamique pour notre région et faire vivre l’esprit de Genève ! Quant aux habitants du cantons qui ne peuvent pas s’exprimer sur ce sujet qui les concerne, qu’ils rappellent à leurs proches et amis domiciliés en Ville de Genève de voter OUI à la Cité de la musique !