Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Corriger l’écart salarial entre hommes et femmes en créant des discriminations

La gauche genevoise du Conseil municipal en Ville de Genève (soutenue par le PDC/Le Centre) a accepté hier (à 44 OUI contre 24 NON) une motion intitulée « Carte F -20% : pour une réelle promotion de l’égalité entre femmes et hommes ». Pour elle, ce geste est uniquement symbolique !

Encore un symbole inutile et nocif ! A quand une proposition de la gauche qui réponde aux préoccupations concrètes de la population ?

La gauche, sentant bien qu’elle glisse vers une dérive sectaire, minimise son action en prétendant qu’il ne s’agit que de corriger l’injustice sur l’écart salarial subsistant entre femmes et hommes. Mais, en établissant une carte de réduction de 20% à toutes les femmes habitant la Ville de Genève, on ne rétablit rien. On crée juste de nouvelles discriminations. La gauche prétend donc compenser des discriminations en instaurant d’autres discriminations ! Un comble tout de même !

Mais, la gauche n’en est pas à sa première aberration ! Ne plaide-t-elle pas « le vivre ensemble » tout en prônant une ségrégation des genres ? La soirée de la ludothèque du Petit-Saconnex (qui a fait couler beaucoup d’encre, notamment dans la TdG et dans Le Temps) voulait, dans un lieu public, exclure les hommes et garçons (les hommes « cisgenres » qui seraient nés hommes et dont le genre correspond à leur sexe !). L’argument est désopilant s’il ne s’agissait pas d’exclusion ! On prônait pour mieux vivre ensemble que les filles et femmes (subissant des discriminations !) devaient pouvoir bénéficier de soirées sans mixité, qu’on qualifiait de « mixité choisie » !

Que la gauche cesse de pervertir les mots et de plier la langue à sa convenance ! Les “discriminations positives” n’existent pas ! Une discrimination est une discrimination ! Et, toutes les discriminations sont à bannir, car elles sont des incubateurs de haine. Il faut que la gauche cesse avec ses sottises !

Par ailleurs, cette motion ne respecte pas notre Constitution fédérale (Art 8 al. 2) qui stipule que « nul ne doit subir de discrimination du fait notamment de son origine, de sa race, de son sexe, de son âge, de sa langue »

Qui plus est, ironie de cette histoire, la gauche, avec sa motion, favorise les femmes déjà favorisées socialement et financièrement, puisque « ce sont majoritairement des femmes de classes sociales élevées qui viennent dans les lieux culturels ! » (9e Considérant de la motion) !

A force de vouloir essentialiser l’être humain et de présenter les femmes en victimes, non seulement la gauche divise la société, mais elle revitalise des théories du XIXe siècle qui décryptaient l’humain avec des critères de couleur de peau, d’origine ethnique, de sexes et de traits physiologiques… (phrénologie).

Enfin, traiter les femmes - abstraitement - avec un discours victimaire au point qu’il faut leur venir en aide à toutes (y compris à celles qui disposent d’une grande fortune) et leur accorder 20 % de réduction pour les événements culturels et sportifs, c’est vraiment insultant pour les femmes et les hommes. J’encourage d’ailleurs ces derniers, si cette motion devait être mise en application par le Conseil administratif de la Ville de Genève, à déposer une plainte pour discrimination.

Enfin, aux jeunes qui me liraient, je voudrais leur dire de ne pas croire à ces sornettes de cette gauche rose-rouge-verte (suivie malheureusement par le PDC, qui, par réflexe pavlovien, approuve tous les textes, les signe même, lorsqu’apparaît le mot « enfant » ou « femme » !).

Les femmes ne sont pas le sexe faible qu’il faut aider en leur accordant des réductions ! Ce discours victimaire est nocif. Il n’incite nullement les jeunes filles à se projeter avec confiance dans l’avenir et à briguer de hauts postes et faire de belles carrières.

Quant aux milieux artistiques et sportifs, qui ont déjà gravement souffert de la pandémie, ces cartes de réduction auront de graves répercussions sur les recettes des billetteries, et les mettront dans des situations, pour certains, dramatiques ! Qu’ils interpellent donc les membres du Conseil administratif pour leur demander d’être plus avisés que les élus de leurs bords politiques et de ne pas mettre en pratique cette motion dsi

 

 

 

Les commentaires sont fermés.