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Diarrhée dépensière

Ce que la gauche aime ? Dépenser et encore dépenser l’argent public ! Cette compulsion à dépenser l’argent des autres (surtout celui des contribuables !) a été, sans vergogne, revendiquée par une candidate de l’échiquier politique de l’extrême gauche genevoise lors de la soirée organisée par la chaîne de télévision Léman Bleu « Spéciale Ville de Genève ». Cette candidate à l’exécutif, n’est-elle pas allée jusqu’à dire que ce qui l’inquiète, c’est quand un budget n’est pas entièrement dépensé (sic !). Pour elle, un budget excédentaire, c’est louche et elle se demande ce qui n’a pas été fait « pour que ça se termine par un boni » (à écouter, en cliquant ici, 2e ‘ de la vidéo).

Bon, un budget excédentaire en Ville de Genève, ça n’arrive pas souvent… Car dès qu’un fonds public n’est pas dépensé, la gauche s’empresse de trouver de nouveaux subsides à distribuer ou de nouvelles dépenses à inventer.

Au budget du département  de la cohésion sociale et de la solidarité de 2013, les 600'000.- francs non dépensés en allocations sociales familiales (car prises en charge maintenant par le canton) ont été aussitôt réinjectés dans la création d’une allocation de rentrée scolaire, qui a permis à la magistrate, Mme Alder, de soigner sa « com’ » et de mener une opération de séduction auprès des habitants de la Ville de Genève comme je l’avais déjà pointé dans un précédent billet.

Il est révélateur de noter que certains conseillers administratifs sortants de gauche n’hésitent pas à puiser dans la caisse publique pour présenter un bilan flatteur (bien évidemment !) de leur législature. La palme de cette légèreté dans l’utilisation de l’argent public revient une fois de plus à Mme Alder qui aura dépensé pour imprimer sa brochure, au format du petit livre de Mao, la somme de Frs 25'000.-

Adrien Genecand, candidat PLR, a raison de dénoncer ce qu’on peut bien qualifier « d’acte électoral avec de l’argent public ».

Non seulement, cette gauche sans complexe ne s’inquiète pas de la santé des finances publiques, mais plus encore, elle est prête à faire couler l’économie genevoise par les attaques incessantes qu’elle ne cesse de faire contre la place financière genevoise. Pour sacrifier à leurs dogmes, cette gauche, en pur déni des réalités économiques, n’hésite pas à fustiger les banques, les entreprises internationales, les forfaits fiscaux et, cerise sur le gâteau, à refuser le projet d’une nouvelle taxation des entreprises, qui permettrait aux PME locales, d’être alignées au taux de taxation des entreprises étrangères et d’être ainsi un peu moins asphyxiées par les impôts.

La gauche, toujours la bouche en cœur, qui veut “généreusement” distribuer l’argent public, oublie que pour avoir un Etat social solide, il faut créer de la prospérité, des emplois… qui puissent financer cette aide sociale.

Cette aide sociale doit être ciblée envers ceux qui sont dans la précarité sans devenir toutefois généreuse au point qu’elle devienne « une trappe attractive », qui incite à rester à la charge de l’Etat et à renoncer à retrouver le monde du travail. L’article « 90'000 francs d’aides par an : à ce prix, faut-il travailler ? » de Laure Lugon Zugravu, publié dans Le Temps de ce week-end (11 et 12 avril 2015) est éloquent. On y lit, qu’en additionnant les aides et subventions que reçoit une famille avec trois enfants dont le père a épuisé son droit au chômage, et qui se trouve à l’aide sociale, a un revenu net qui s’est monté en 2014 à 90'600 par an. Ce revenu est presque équivalent  au salaire brut de Frs 9000 mensuel (118'000 par an) d’une autre famille (toujours avec trois enfants) qui, elle, paie ses impôts, son loyer, ses assurances, les factures dentaires, etc.

Pour sortir de ce « piège compassionnel » (belle expression de la journaliste !), créé par une gauche inconsciente, qui est en train d’asphyxier la classe moyenne et de ruiner Genève et la Suisse (la dernière lubie des Socialistes : prendre modèle sur la France en introduisant la semaine de travail à 35h !), il faut absolument aller voter et élire les candidats qui défendent les intérêts de tous, et qui vont prendre les décisions politiques pour les cinq ans à venir !

Pour cela, votez pour les élections du Conseil municipal en Ville de Genève :

Liste PLR   N° 5

 

Et pour le premier tour de l’élection de l’exécutif : la liste de l’Entente Liste PLR – PDC    N° 2

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