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Dernier “round” pour défendre le forfait fiscal

Le premier canton à créer un système d’imposition selon la dépense est le canton de Vaud en 1862. Appelé aussi « forfait fiscal », ce statut fiscal est vieux de plus de 150 ans ! Et, on voudrait bazarder un système qui a fait ses preuves, et qui rapporte gros (près de 700 millions de recettes fiscales pour la Suisse en 2010).

Et ces chiffres ne sont que la pointe de l’iceberg. Ils ne prennent pas en compte les dizaines de millions que Genève, par exemple, peut encaisser avec les impôts sur les successions en ligne directe que ne paient que les bénéficiaires de ce système d’imposition à la dépense, alors que les autres contribuables en sont exemptés.

Il est donc tout à fait faux de parler d’un privilège injustifié ou de “cadeaux” qui seraient octroyés à cette catégorie de contribuables étrangers qui ont choisi de s’établir en Suisse, en se soumettant à la condition de n’avoir aucune activité lucrative dans notre pays.

Au lieu de mettre son énergie à innover, à participer à l’avenir de la Suisse, à s’occuper d’améliorer les conditions des travailleurs, cette gauche pleurnicharde (toujours prête à défendre ses propres petits privilèges, notamment les subsides et dépenses diverses dont elle est la première bénéficiaire) est obsédée par les riches qu’elle voudrait voir déguerpir de Suisse comme en France !

Seulement voilà, ces riches étrangers remplissent largement les caisses de l’Etat et contribuent à donner à notre pays une riche offre culturelle et surtout à assurer une aide sociale aux plus démunis.

Avant de vouloir chasser ces assujettis au “forfait fiscal”, il faut en évaluer les conséquences :

- le nombre d’emplois qui seraient mis en péril en cas de départ de cette population à l’étranger. Rien que pour Genève, le nombre d’emplois créés par les bénéficiaires du forfait fiscal, est évalué à 3000 ;

- l’augmentation des impôts pour l’ensemble de la population suisse qui devra compenser les pertes fiscales, induites par le départ d’une majorité de ces contribuables étrangers vers des cieux plus cléments (de nombreux pays, notamment en Europe, offrent un système de forfait fiscal très attractif et vraiment concurrentiel à celui appliqué en Suisse) ;

- un gouffre financier pour l’Etat qui serait dans la nécessité d’engager une cohorte de fonctionnaires supplémentaires au Service des impôts, qui auraient la tâche chimérique d’établir et d’évaluer la fortune à l’étranger de ces riches contribuables, et d’appliquer de savants calculs lorsque la Suisse aurait signé une convention de double imposition ;

- une perte d’attractivité pour la Suisse pour ces contribuables imposés à la dépense, et qui, dans ce climat d’insécurité ambiante et d’une agressivité montante, ignoble à leur égard (pensons aux actions intempestives et illégales, menées aux domiciles de citoyens au bénéfice d’un forfait fiscal, sans le moindre respect pour la sphère privée), n’hésiteront pas à faire leurs valises pour aller s’établir dans des pays en Europe ou ailleurs qui savent courtiser cette population riche, mobile, et bien souvent généreuse en donations…

- un chômage en Suisse en forte augmentation, et qui pourrait rejoindre le taux du chômage en France ;

- la fin d’une Suisse prospère !

Vraiment, c’est le dernier round pour ceux qui n’ont pas encore voté.

Gare au miroir aux alouettes, ne vous laisser pas berner pas le titre mensonger ! Il ne s’agit pas de privilège, mais d’un système raisonnable, pragmatique, et qui a fait les preuves de son efficacité depuis plus de 150 ans.

« Halte à la chasse aux riches », VOTER NON à l’initiative populaire « Halte aux privilèges fiscaux des millionnaires ».

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