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Pas d’amélioration au Service des votations !

L’externalisation du ramassage du matériel de vote est toujours aussi désastreuse !

Pour rappel, suite à une décision politique, cette tâche de récolte des urnes, déléguée précédemment à des agents de police, a été confiée à une entreprise privée afin de décharger la police de ce travail.

Le premier essai de ce nouveau système, introduit le 18 mai 2014 (et décrit dans un de mes précédents billets), fut défectueux. Certains responsables de locaux de vote avaient dû faire le pied de grue pendant 5 heures après la clôture du scrutin !

La Chancellerie d’État avait alors pris acte de ce dysfonctionnement, présenté des excuses et promis d’y remédier.

On pouvait espérer qu’après cette première infructueuse, leçon allait être prise, pour améliorer ce système.

Et bien rebelote !

Aujourd’hui, jour de votation, le système a de nouveau cafouillé.

Pour ma part, entre mon appel téléphonique de 12h 40 et la relevée de l’urne, j’aurai dû attendre plus de 3 heures ! Et, je ne détiens certainement pas le record d’attente !

Cette fois, la Chancellerie n’a plus d’excuse. Elle doit sérieusement revoir ce système qui présente à l’évidence plus de désavantages que d’avantages :

- Premièrement, si on prend en compte la rapidité et la ponctualité, c’est un échec total ;

- Deuxièmement, mandater une entreprise privée de sécurité, qui délègue cette tâche de récupération des urnes à une seule personne, n’est certes pas un gage de sécurité. Auparavant, lorsque les agents de police s’en chargeaient, ils devaient toujours être deux;

- Troisièmement, on peut légitimement se poser la question suivante : pourquoi la centrale téléphonique, que les responsables des locaux de vote doivent contacter, porte un indicatif valaisan ? Ne faudrait-il pas au contraire un Service local, efficace et rapide à intervenir ?

- Quatrièmement, si ce changement de système a été promu pour des questions économiques, ne faudrait-il pas vérifier si l’État fait réellement une économie ?

Ce qui est sûr, en tout cas, c’est la faillite du système actuel.

A cet égard, le danger est grand que s’il devait perdurer, il puisse mettre en danger notre État de droit et sa crédibilité pour ses droits démocratiques…

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