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Qui a dit « Les sans-dents » ?

Toute la Presse francophone commente les propos rapportés par Valérie Trierweiler au sujet de son ex amant et toujours président de la République française.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’une femme blessée, qui plus est aux dents longues, sait mordre où cela fait mal !

Enfin, comme son livre cartonne et se place déjà en tête des ventes, la dame aura quelques consolations en espèces sonnantes et trébuchantes à se mettre sous la dent.

Que le pouvoir soit mêlé d’histoires ordinaires et banales, où la jalousie, les tromperies et les déchirements amoureux n’offusquent plus grand monde depuis longtemps, surtout depuis que les rois, princes et consorts revendiquent d’être des gens “normaux”, c’est une banalité.

Mais, que la Presse reprenne les propos de la dame comme étant la restitution fidèle de la vérité, c’est vraiment oublier que Valérie Trierweiler n’est pas dans le registre d’un discours descriptif qui lui donnerait une estampille de neutralité.

Non seulement elle est affectivement impliquée dans ses répliques, mais elle est aussi actrice sur la scène médiatique. En effet, comme journaliste, elle sait comment fonctionnent les médias pour tirer les ficelles d’une rhétorique rôdée qui se réclame du témoignage et de la sincérité pour mieux manipuler.

Car, suffit-il à une maîtresse (ou à un amant) de clamer :

«Tout ce que j'écris est vrai. À l'Élysée, je me sentais parfois comme en reportage. Et j'ai trop souffert du mensonge pour en commettre à mon tour» (in Le Figaro) ?

Beaucoup de leçons à tirer de ce vaudeville à rebondissements :

Premièrement, il ne faut jamais croire celui qui revendique d’être dans le vrai. La vérité n’appartient pas à l’émetteur, mais plutôt au récepteur. Proclamer être dans le vrai devrait même éveiller quelques soupçons.

Deuxièmement, il ne faut jamais élever sa maîtresse au rang de première dame, car les secrets d’alcôve s’accommodent mal avec la vie publique où les coups de griffe et rancœurs stimulent l’imagination et les trahisons.

Troisièmement, il apparaît que les faveurs des puissants sont peut-être particulièrement versatiles, car le pouvoir a besoin de fantaisie et de rebondissements pour durer…

Enfin, pour créer un scoop, il faut trouver le bon slogan.

À cet égard, l’expression les “Sans-dents” bien imagée risque de nourrir la Presse et les réseaux sociaux pour longtemps !

De quoi rigoler encore quelques temps ! Allez, souriez !

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