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Spirale de l’intolérance

Une nouvelle fronde s’organise pour bannir la cigarette. Cette fois-ci l’interdiction ne vise plus seulement les lieux publics fermés où la cigarette en est déjà exclue, mais voudrait étendre cette proscription aux espaces extérieurs tels : les quais de gare, les parcs, les trottoirs, les terrasses…

 

 

Les tenants de ce durcissement de la censure de la cigarette évoquent le “bien commun” et arguent que lorsqu’on est installé sur une terrasse ou en train d’attendre un train, la fumée dérange et constitue déjà une fumée passive, nocive pour la santé.

Ces censeurs qui prônent une politique aussi excessive et intolérante doivent être les mêmes personnes qui, au nom d’un retour à la nature et d’une vie sans artifice, n’utilisent aucun déodorant et déambulent dans les lieux et transports publics en laissant derrière et autour d’elles une odeur pestilentielle et nauséabonde.

Une ville a déjà glissé sur cette pente de l’intransigeance. C’est Melbourne, la deuxième plus grande ville d’Australie, qui a décidé d’ici 2016 d’interdire totalement la cigarette y compris dans les lieux extérieurs afin de “booster” le tourisme. Une idée pour le moins fumeuse…

Serait-ce parce que Melbourne est une ville trop calme et que les autorités veulent occuper les agents municipaux désœuvrés en leur donnant de nouvelles tâches ? Pensent-elles remplir les caisses de l’Etat en traquant et amendant les délinquants de la clope ?

Enfin, à cet égard, le calcul n’est peut-être pas le meilleur. Car, il est tout de même étrange de la part d’une municipalité de vouloir la priver des taxes juteuses sur la cigarette en pensant les compenser en attirant davantage de touristes.

De toute façon, cette chasse aux fumeurs n’augure rien de bon pour l’avenir de notre monde qui, avec cette spirale de l’intolérance devient de plus en plus irrespirable.

Faudra-t-il faire appel à « l’homme qui tire plus vite que son ombre » pour éteindre ces flambées totalitaires et les faire partir en fumée ? Sans doute ! Alors Lucky Luke, viens, on t’attend !

 

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     I’m a poor lonesome smoker…  

 

 

 

 

 

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