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Lueur de bon sens au DIP

Enfin un peu de bon sens au Département de l’instruction publique (DIP) ! A l’occasion des épreuves cantonales, la direction de l’enseignement primaire a rédigé, à l’intention des enseignants, un guide de procédure et de correction.

Là, miracle ! Alors que la profession d’enseignant du primaire est très largement féminisée (certainement plus de 80% de femmes), ce guide n’utilise que la forme masculine.

On lira par exemple dans ce fascicule : « L’enseignant demande aux élèves… » ; « L’enseignant présente… » ; « Il rappelle la nécessité… » ;

Ainsi les consignes, pour une fois, sont libellées dans une forme respectueuse des règles grammaticales de la langue française. Le cas est suffisamment rare au DIP pour être souligné !

Du coup, le document se lit aisément.

Serait-on en train de se rendre compte combien ce procédé typographique, largement utilisé dans les services de l’Etat à Genève, et qui consiste à séparer avec un tiret le masculin du féminin est non seulement absurde, mais encore dommageable pour la compréhension d’un texte.

En effet, comment lire : « L’enseignant-e qualifié-e…. Il-elle peut… ».

A cet égard, j’avais déjà dénoncé, dans un précédant billet : « Le DIP est les mots écorchés », l’allure ubuesque de ces textes dans lesquels on s’est acharné, au nom d’une idéologie, à maltraiter la langue et accessoirement les femmes.

Car, personne ne me fera croire que la séparation imposée dans l’espace linguistique, entre les femmes et les hommes, puisse servir la cause féminine ou plus largement l’humanité.

Ce petit pas au DIP, après tant d’années d’obscurantisme, est en tout cas bienvenu.

 

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