Prête à tout pour sortir de l’anonymat et faire du pognon !
L’auteur de « Belle et bête » aurait plus justement dû intituler son livre « une Belle salope » ! Car, se glisser dans les draps d’un lit (ou fréquenter d’autres lieux que la décence n’ose pas indiquer dans ce blog !) et feindre une histoire sentimentale, pour traquer l’intimité d’un homme déjà anéanti et à terre, est d’un cynisme innommable.
Je ne lirai pas le récit de Marcela Iacub, dût-elle avoir le talent littéraire d’un Sade !
A cet égard, entretenir une relation durant 7 mois avec un homme que la mégère ose appeler, après coup, un ”cochon”, en dit long sur la dame qu’on ne peut même plus qualifier de “dame de petite vertu” !
Etaler sa vie sexuelle n’est, bien sûr, pas nécessairement choquant ! La littérature, depuis belle lurette, en a fait une source d’inspiration et un créneau commercial juteux. On se souvient de l’essai « La vie sexuelle de Catherine M », lancé par la fondatrice de la revue Art Press, en 2005, et qui a été vendu à plus de 2,5 millions d’exemplaires. Toutefois, dans cet essai, Catherine Millet explorait les limites du corps et du désir, alors qu’avec Marcela Iacub, on plonge plutôt dans le genre glauque d’une “télé-réalité” qui s’immisce dans la vie privée d’un homme donné en pâture sans son consentement.
La couardise de cette démarche montre combien certains individus (femmes et hommes !) sont prêts à tout par avidité.
Exhiber la vie intime de DSK comme un animal de foire que l’on dresse à la vindicte populaire est abject. Où sont les meutes qui se sont déchainées contre DSK, et qui, aujourd’hui, ne crie pas leur indignation contre Marcela Iacub ?
Il faut en finir avec cette bonne conscience mondaine, qui autorise de rendre compte de tout, même de la sphère privée des autres !
Liberté d’expression et terrorisme sont antinomiques !