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Con… comme une bastaque !

C’est « con… comme une bastaque » était l’expression favorite des adolescents des camps de voile, organisés (il y a quelques années !) par le Service des Loisirs de l’Etat de Genève, à Port Choiseul.

Cette expression me revient en tête pour exprimer le coup de malchance de Bertrand de Broc.

Vingt minutes avant le départ du Vendée Globe, le navigateur avait demandé à un bateau semi-rigide de lui faire tourner son étrave. Mais, pris par une vague, ce dernier est parti au surf et a fini son “trip” dans la coque du bateau de Bertrand de Broc.

Résultat : une voie d’eau, qui oblige le marin à retourner au Port des Sables-d’Olonne pour faire réparer ses dégâts. Dégâts pas très graves, paraît-il, mais qui laissera le navigateur en rade pour 12, voire 24 heures, suivant les marées !

Enfin, comme le disait Marcel Pagnol : « Si vous voulez aller sur la mer, sans aucun risque de chavirer, alors, n'achetez pas un bateau: achetez une île ».

Cela étant, je voudrais dédier mon billet à nos deux marins suisses : Bernard Stamm et plus particulièrement à Dominique Wavre. Non pas parce que ce dernier est un des marins hauturier les plus expérimentés (avec ses 7 tours du monde et son 4ème Vendée Globe), mais en souvenir du temps où nous tirions nos premiers bords en dériveur à Port Choiseul avant de nous lancer dans des croisières plus aventureuses en mer où Dominique épatait déjà tout l’équipage par ses qualités de marins hors normes et sa résistance à tous les temps !

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Avant la tempête en Irlande!

 

 

 

 

 

 

 

Certains, en effet, se souviennent encore avec émotion de ce retour d’une croisière d’Irlande où nous avions dû partir en fuite (cyclone avec des vents force 10 - 11). Presque tout l’équipage était malade, sauf Dominique, insensible aux mouvements du bateau, et qui, la tête dans la cale, réparait le moteur !

Alors, Dominique et Bernard, tenez bon la barre et MERDE…

Je ne veux pas être grossière, mais c’est ce que l’on dit traditionnellement aux navigateurs et… aux comédiens !

Magnifique de voir réunis, sous la même expression, ceux qui jouent sur les planches et ceux qui vont sur l’eau, mais pas vraiment insolite !

Car les marins et les acteurs sont ceux qui osent se mouiller vraiment et prendre des risques pour vivre leur passion.

A ces derniers héros, merci de nous rappeler, avec Hegel, que « rien de grand ne s’est accompli dans le monde sans passion » !

 

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