Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Cul par-dessus tête !

Hier, au Conseil municipal, débats interminables sur la vidéosurveillance, dans lesquels les positions gauche/droite ont été bien tranchées

Porte-parole de la mouvance d’extrême gauche, la conseillère municipale Salika Wenger prétendait qu’une vidéosurveillance n’était absolument pas nécessaire à Genève, car notre ville ne connaîtrait pas de réels problèmes de criminalité ou de violence.

Toujours d’après elle, la violence à Genève ne serait que du ressenti, qui ne s’appuie sur aucune réalité. Plus grave encore, la violence serait pure invention de journalistes qui voudraient “booster“ la vente de leurs journaux.

Pour la gauche, donc, claquemurée dans son monde de “bisounours”, la violence n’existerait pas à Genève !

Une autre inquiétude du parti « Ensemble à gauche », quant à la vidéosurveillance, c’est que les caméras mettraient en péril nos libertés individuelles.  C’est bien la première fois que ce parti d’extrême gauche se préoccupe de nos libertés, lui qui se bat constamment contre la liberté de circuler, d’entreprendre et de penser !

Pour la droite, la vidéo surveillance n’est qu’une technologie. Sans être un outil magique qui résoudrait tous les problèmes de la violence, la vidéosurveillance, utilisée à bon escient et dans des lieux ciblés, peut certainement améliorer la sécurité à Genève, comme elle l’a déjà fait dans des communes et des villes qui ont su l’adopter avec discernement.

Enfin, pour que cette technologie ne mette pas en danger le respect de notre sphère privée, il existe des lois et des techniques de floutage, qui bloquent toute possibilité de filmer des intérieurs d’appartement. Au surplus, pourquoi des collectivités s’en équipent encore si c’était si inefficace ?

Mais, le pompon, durant les débats du Municipal de 30 octobre 2012, revient sans conteste à M. Pagani.

Pour repousser la vidéosurveillance, notre maire n’est-il pas allé jusqu’à prétendre que cette technologie était non seulement inefficace, mais plus grave encore dangereuse et perverse. A l’aéroport de Genève, dixit M. Pagani, les caméras de vidéosurveillance permettraient, en toute impunité, à des voyeurs de reluquer sous les jupes des femmes ! Là, vraiment, on reste perplexe !

Alors que M. Pagani invite si souvent les conseillers municipaux à « rester les pieds sur terre », hier, soir, il devait être sérieusement enfermé dans ses brumes idéologiques ou avoir la tête dans les nuages.

Car, les caméras de vidéosurveillance sont généralement posées sur les plafonds (dans les endroits clos) et en hauteur dans les rues. Donc, on ne comprend pas du tout les inquiétudes de M. Pagani.

A moins de vouloir faire marcher les femmes cul par-dessus tête, comment ces caméras pourraient-elles dévoiler les dessous intimes des dames (qui sont, de nos jours, le plus souvent en pantalon !).

Il semble que hier soir, notre maire ait quitté le débat politique pour retourner dans son monde "idéologique" naturel où on préfère protéger les criminels plutôt que les citoyens !

 

 

 

 

 

Les commentaires sont fermés.