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Journée noire à Genève

Temps maussade sur Genève où une dépression nous charrie averses et vents tempétueux. Mais, plus encore, journée noire à Genève où les nouvelles accablantes se succèdent tout au long de ce 24 avril 2012.

Première nouvelle funeste : la fermeture annoncée du site pharmaceutique « Merck Serono » qui représente pour Genève 1250 postes !

 

En songeant à quitter notre ville, cette multinationale créerait un véritable séisme. Des milliers de familles seraient touchées de plein fouet.

L'abandon du site genevois de Merk Serono serait inévitablement une saignée pour notre économie. Non seulement car cette entreprise est une pourvoyeuse importante d'emplois, mais encore, avec son chiffre d'affaire qui se monte à plusieurs milliards, elle est l'un des gros contribuables du canton.

Les attaques incessantes envers les multinationales du parti socialiste genevois et de certains de nos conseillers administratifs de gauche n'ont peut-être pas joué un rôle déterminant dans les décisions des dirigeants de Merk Serono.

Toutefois, en prônant une décroissance, en appelant à supprimer les forfaits fiscaux, en prenant les multinationales comme cibles pour ses attaques idéologiques et en voulant imposer aux multinationales d'investir dans l'immobilier (dernière lubie de M. Pagani !), cette frange politique de gauche fait perdre à Genève son attractivité et finit par mettre en péril notre canton.

Ce n'est pas en se repliant frileusement sur nous-mêmes (mais en acceptant tous les mendiants !) que la vie des genevois va s'améliorer !

Enfin, deuxième triste nouvelle reçue en début de soirée : le décès de Michel Chevrolet. Un coup de tonnerre dans le ciel genevois ! Ce politicien si attachant, si jovial, toujours plein d'énergie et de projets, nous quitte trop brutalement. Le 10 mai, il allait, avec ses associés, inaugurer sa nouvelle agence : « RévolutionPRCo » dont le nom de « révolution » lui allait si bien, lui qui était toujours en mouvement et plein d'énergie. Sans parler de sa verve qui donnait au municipal une touche d'élégance et de vitalité, dont il nous gratifia encore il y a six jours. Adieu Michel... tu vas nous manquer !

 

 

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