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Femme voilée et candidate à la présidence de la France !

Avec le premier tour de la primaire socialiste, la campagne pour la présidence de la France franchit une étape décisive. Impossible pourtant de dresser aujourd'hui la liste des candidats à la présidentielle puisque, pour être candidat officiel, il faut parvenir encore à recueillir 500 signatures d'élus d'au moins 30 départements.

S'autoproclamer prétendant(e) à la présidence de la République est, toutefois, ouvert à tout citoyen français. On se souvient de Coluche, qui lors de l'élection présidentielle française de 1981, s'était présenté comme candidat à la candidature.

 

 

C'est ainsi qu'une Avignonnaise,  Kenza Drider, a annoncé le 22 septembre dernier sa candidature à la présidence de la France. Une pure candidature de provocation, comme la qualifie le Figaro Magazine, puisque Madame Kenza Drider, en portant le niqab, devient, en France, hors la loi depuis que la loi sur le port du voile intégral, entrée en vigueur le 11 avril dernier, l'interdit. Tristan Zimmerman, dans son blog, nous rappelle, d'ailleurs, que deux femmes, portant le niqab en France, ont été condamnées récemment.

Ces condamnations intimideront-elles cette prétendante à la candidature de la présidence ? On peut en douter ! D'autant plus que les séances photo pour la campagne de cette candidate auraient déjà commencé ! Oui, oui ! Et, comme la police des mœurs et de la révolution islamique a rappelé qu'il était interdit pour une femme de se trouver seule en compagnie d'un homme, le photographe a trouvé un subterfuge pour garder immaculée l'âme de cette "pieuse" femme. Les séances de photo se feront en présence d'autres femmes et dans un lieu public.

En exclusivité, voici la première photographie de cette candidate.

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La candidate, c'est celle du milieu !

 

Quant aux fonds de cette campagne électorale, ils ne viendraient pas, semble-t-il, dans des valises diplomatiques africaines, mais d'Arabie Saoudite et du Golf persique...

Comme madame Kenza Drider maîtrise la langue de Molière (j'ai pu le constater sur internet), je ne peux que l'inciter à lire « Bérénice » de Racine. La lecture de ce chef d'œuvre pourrait l'amener à réaliser que même Titus, devenant empereur de Rome, pour se plier aux dures lois de l'Empire, a "laissé tomber" sa tendre Bérénice car :

« Rome observe aujourd'hui ma conduite nouvelle :
Quelle honte pour moi, quel présage pour elle,
Si, dès le premier pas, renversant tous ses droits,
Je fondais mon bonheur sur le débris des lois !
»

Que l'immense sacrifice de Titus inspire et aide cette jeune femme à laisser tomber son voile.

Bon, ce n'est peut-être pas, me direz-vous, à une Suissesse de se mêler de la campagne électorale en France.

Surtout qu'à Genève, on a aussi une femme (et elle est au gouvernement !) qui se voile la face...

Je pense bien évidemment à Mme Salerno, qui, face aux critiques qui lui sont adressées pour ses pratiques douteuses, se réfugie dans une attitude de victime. Dans l'interview du Matin dimanche de hier, Mme Salerno larmoie sur son sort. Car, c'est bien connu, tout le monde s'acharne sur elle. Elle subirait même un lynchage médiatique ! Le monde est méchant ! Et, avec l'évocation des effets que pourraient avoir ces attaques si elles étaient émises devant ses petites filles sur le chemin de l'école, Mme Salerno nous invite, maternellement, à quitter le monde politique pour entrer dans celui des larmes.

Les yeux embués de larmes, accepterons-nous d'entendre : « Circulez, il n'y a rien à voir » ?

 

 

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