Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Et, c'est parti...

La loi sur l'école le mercredi matin, votée par le Parlement le 26 mai dernier, ayant été publiée dans la feuille d'avis officielle (FAO) du lundi 6 juin, la Société pédagogique genevoise (SPG) a pu lancer son référendum.

Les arguments, contre ou en faveur de cette loi, ont été abondamment développés dans de nombreux blogs.

 

 

 

J'ai moi-même consacré dans mes "Parenthèses" plusieurs billets sur ce sujet, en me prononçant contre toute augmentation d'horaire de l'élève au primaire. Il est vrai que les enseignants pourraient tirer des avantages de cette "secondarisation" du primaire, parmi lesquels de mettre un frein à la réunionite qui sévit dans les écoles. Les enseignants (avec des décharges de 4 heures par semaine) auraient en effet tous des horaires différents. Mais, les enseignants sont capables d'abnégation et de penser avant tout au bien de l'enfant.

Or, l'élève n'est pas une oie qu'il faut gaver le plus possible et le plus rapidement. Enseigner est chose de finesse ! L'adoption d'un modèle managérial, où l'école devient affaire d' « experts » qui manient les chiffres aussi aisément qu'ils ne dressent des « listing » de compétences, n'est pas une garantie de réussite !

Chaque époque privilégie des savoirs (ou compétences) à transmettre à sa jeunesse. Or aujourd'hui, il semble que, dans une logique cumulative ou dans un état d'esprit immature, on ne veut plus faire de choix, sauf faire le choix d'accumuler les heures et les disciplines.

L'enseignement de deux langues à l'école primaire (allemand dès la 3P et anglais dès la 5P) s'est imposé au niveau fédéral par volonté populaire. La plupart des cantons vont relever ce défi avec sérénité et confiance en leur école, puisqu'ils n'envisagent pas d'augmenter leurs horaires scolaires. Le Valais prévoit même de diminuer son horaire de 90 minutes par semaine tout en respectant les accords d'HarmoS. Mais, Genève n'est pas le Valais ! Son rapport à l'école est plus conflictuel.

Le référendum lancé par la Société pédagogique genevoise (SPG) permettra donc à la population genevoise de se prononcer sur l'avenir de son école et d'ouvrir enfin un débat sur une réforme qui aura de nombreuses conséquences (sur les coûts pour l'école, les communes, l'emploi à Genève, les familles...).

Toute modification de l'horaire est tellement importante qu'il est juste et sage de soumettre cette question au peuple. C'est pourquoi, en signant et en faisant signer le référendum (indépendamment du votre position sur le mercredi d'école), vous ferez un acte de citoyen.

N'hésitez donc pas, téléchargez les deux pages ci-dessous (référendum + argumentaire), signez et faites signer.

Et, vive la démocratie !

Référendum 2011_06_07_VF_GRE.pdf

 

 

 

Les commentaires sont fermés.