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Cinquante rues ouvertes à la Vie !!!

Quel titre ! C'est pourtant le titre trouvé dans le blog "actif.trafiC", qui loue la fermeture de 50 rues à Genève à la circulation !

Mais, de quelle vie s'agit-il ? D'une vie où l'on est encore dans l'univers des "Bisounours", où l'on a besoin d'être bercé par de gentilles mélodies dans lesquelles on parle de "mobilité douce" ?

Au fait, de quelle douceur parle-t-on ?

 

 

A Genève, cela fait des années qu'on ne parvient plus du tout à bouger. Et, ce n'est pas en accolant le qualificatif de "doux" que l'on va continuer à berner la population genevoise !

S'il faut bien établir des règles de circulation pour fluidifier le trafic, il faut se garder de trop instaurer des interdits et des contrôles.

Qui veut trop légiférer est plus fou qu'il ne le croit !

Dire que certains ont même proposé d'évaluer le taux d'utilisation des places et parkings privés. Nous trouverons-nous bientôt, comme dans l'ex RDA, avec des agents postés devant nos maisons et immeubles pour observer nos allées et venues, et pour pointer si nous rentrons bien le soir chez nous !

Après la nomination de « médiateurs culturels », chargés d'assurer la sécurité dans les musées et les bibliothèques (encore une combine de la gauche pour mettre les petits copains dans des placards dorés), va-t-on engager  des "superviseurs de l'espace privé" ?

Il faut cesser avec cette haine de l'automobiliste. Et, c'est une cycliste invétérée qui vous parle. En effet, je me déplace presque tout le temps, été comme hiver, à vélo. Toutefois, contrairement à un certain maire de la Ville de Genève (qui portait le beau titre de "baron"), je ne veux pas mettre tout le monde en selle.

Premièrement, en matière de déplacement, il est bon que l'on puisse user de sa liberté. Deuxièmement, pour certaines personnes handicapées, âgées ou accompagnées de jeunes enfants, il ne s'agit même plus de liberté, mais du droit de vivre et de se déplacer.

Avec la fermeture de toutes ces rues, les vieux et handicapés devront-ils se terrer chez eux ? La mobilité, deviendra-t-elle un luxe que seuls les gens suffisamment fortunés pourront s'offrir en commandant, pour le moindre déplacement, un taxi ?

Non, vraiment, nous basculons dans un monde d'intolérance inquiétant, et qui nous pollue nos vies quotidiennes. Essayer déjà, aujourd'hui, d'aller chercher, en voiture, une personne à mobilité réduite, à la rue du Rhône par exemple, relève d'un véritable parcours du combattant, où l'on est placé devant le dilemme : enfreindre la loi ou devenir égoïste et ne plus songer à la solidarité avec les plus fragiles.

Genève doit sortir de cette léthargie. Elle doit devenir entreprenante et, plutôt que d'interdire la voiture, tout faire pour encourager les automobilistes à garer le plus souvent possible, leur véhicule.

Pour cela, il faut que la Ville de Genève construise de nouveaux parkings souterrains (à Rive, à la Place Neuve, et dans d'autres lieux, pourquoi pas, sous le Parc des Bastions, sous le Parc Bertrand, etc.). Qu'elle songe aussi, durant les lourds travaux (tram, Ceva), à rouvrir des rues ou des tronçons (les rues Basses, la rue du Rhône, etc.) pour fluidifier Genève.

La vie, c'est le mouvement. Que Genève bouge !

 

 

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