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Toute une scène au creux d’un coquillage !

Vraiment pitoyable d’apprendre qu’une enseignante du DIP du Centre de la transition professionnelle puisse inviter Hani Ramadan pour parler à ses élèves de l’islamophobie !

Lorsqu’on songe que ce Centre s’adresse à des jeunes qui, parvenus au terme de leur scolarité obligatoire, doivent définir un projet de formation ou encore consolider leurs acquis scolaires, on reste sidéré qu’une enseignante soit à ce point ignorante du passé (et présent) sulfureux de celui qu’elle invite pour venir s’exprimer sur un certain islam (celui prôné par les Frères musulmans !).

Que cette enseignante méconnaisse les règles fondamentales auxquelles doit se soumettre tout employé de l’Etat, en l’occurrence le principe de laïcité de notre Constitution, est affolant ! Toute forme de prosélytisme est interdite aux fonctionnaires de l’Etat. Et, cette interdiction s’applique avec encore plus de vigueur envers les personnes, comme les enseignants, qui exercent une autorité, et qui peuvent devenir des figures d’identification et impacter le discernement d’êtres fragiles ou en formation.

Inviter Hani Ramadan, l’imam de la mosquée des Eaux-Vives, à Genève (qui plus est, un centre islamique qui a déjà été au cœur de polémiques, et qui est dans le collimateur de la Confédération pour son radicalisme) relève non seulement d’une sottise, mais plus encore d’une faute professionnelle gravissime envers laquelle nous espérons que les autorités scolaires réagiront fermement.

Quant aux propos que l’imam aurait tenu aux adolescents, et qui ont été transmis hier par la Tribune de Genève (édition du vendredi 10 juin 2016), ils révèlent toute une scène au creux d’un coquillage ! Rappelons que le petit fils du fondateur des Frères musulmans avait déjà défrayé la chronique, en 2003, en défendant la lapidation. Ses propos ainsi que sa fonction ecclésiastique avaient entrainés son licenciement de l’enseignement public !

Aujourd’hui, on peut constater que l’imam persévère dans sa vision dégradante des femmes (et, par effet boomerang, dans sa perception insultante des hommes !). La Tribune de Genève nous rapporte que, Hani Ramadan, questionné sur le voile, aurait dit aux adolescents : « Une femme est comme une perle dans un coquillage. Si on la montre, elle crée des jalousies. Ici, la femme sans voile est comme une pièce de deux euros. Visible par tous, elle passe d’une main à l’autre ».

Ce barbu au front “pieux” n’hésite pas à réifier totalement la femme. Ainsi, la femme n’aurait pas même la capacité de se montrer par elle-même. C’est un “on” abstrait, qui serait le propriétaire de cet objet, qu’il ferait bien d’éviter de sortir et de montrer ! Aussi pour garder son bien, ce propriétaire doit conserver sa “perle” enfermée, hors du monde ou s'il doit la sortir, bien la cacher derrière des voiles.

Dans ce scénario apocalyptique, la femme ne dispose, par conséquent, d’aucune volonté libre. En revanche, c’est par elle que vient le mal, puisque c’est « elle qui crée des jalousies » !

Pauvre vision pitoyable de l’humanité ! En tout cas, les propos de cet imam, pétri d’une religiosité salafiste, dans laquelle une majorité des musulmans ne se reconnaît pas, alimentent l’islamophobie !

Enfin, Hani Ramadan devrait être plus respectueux des coutumes et habitudes du pays dans lequel sa famille a trouvé refuge lorsque Nasser expulsait les Frères musulmans et dans lequel il est né, a grandi et fait ses études.

Il devrait aussi être plus lucide des dangers du voile qui permet de se cacher et de masquer la marchandise… 30df22497288363b82a937e53859bad51.mp4
 

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