Lettre ouverte à Charles Beer
Monsieur le Conseiller d'Etat,
Le succès phénoménal du référendum « Non à l'école le mercredi matin » (plus de 18'000 signatures déposées le 18 juillet !) doit vous servir d'électrochoc pour comprendre qu'il ne sert à rien de vouloir imposer, dans la précipitation, des réformes scolaires.
J'ai rappelé dans un billet publié dans « l'invitée » de la Tribune de Genève (du 01.10.08) combien l'histoire des réformes scolaires est une histoire qui bégaie. Les changements, introduits par un "ministre" de l'éducation pour "améliorer et moderniser" le système scolaire, sont bien souvent balayés par son successeur qui ambitionne, à son tour, de moderniser l'école.