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Actualités - Page 19

  • Derniers jours pour aller voter !

    Certains ont reçu leur matériel de vote alors qu’ils étaient peut-être déjà partis en vacances. En effet, dans certains quartiers ou communes, ce matériel n’est arrivé que le jeudi 29 ou le samedi 31 mars. Beaucoup d’électeurs n’ont ainsi pas encore voté. C’est pourquoi, je vous rappelle qu’il ne reste plus que quelques jours pour voter et je vous annonce, en même temps, que je suis candidate au Grand Conseil.

    Tenant ce blog depuis huit ans, je pense que vous (mes lecteurs) devez un peu me connaître. Toutefois, j’apporterai ici quelques points qui préciseront mes engagements et priorités et ajouterai mon profil Smartvote.

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    Forte de mon expérience d’enseignante à l’école primaire, à l’Université et de chercheuse en pédagogie, je sais combien les questions éducatives sont déterminantes. Je m’engage pour que Genève développe la formation professionnelle des jeunes (qui allie savoirs théoriques et expériences pratiques), améliore son système scolaire et augmente l’offre de garde pour les jeunes enfants.

    Parmi des enjeux prioritaires pour lesquels j’engagerai toute mon énergie, il y aura bien sûr le projet de réforme de l’imposition des entreprises, défi primordial pour la prospérité du canton où environ 60'000 emplois sont en jeu ; l’aménagement du territoire et le logement (il n’est pas normal que Genève exporte ses travailleurs en France ou dans d’autres cantons, perdant des rentrées fiscales conséquentes et créant du même coup des problèmes de transports sans fin aux graves répercussions sur l’environnement et la vie des Genevois) ; les projets culturels ambitieux qui feront rayonner Genève : la Nouvelle Comédie, la Cité de la musique et le Théâtre de Carouge qui nécessiteront le soutien de Genève et l’augmentation des infrastructures sportives réellement nécessaires pour notre canton.

    Enfin, d’une manière générale, je considère qu’il est indispensable de simplifier les démarches administratives qui envahissent l’ensemble de nos activités, coûtent cher et paralysent notre société.

    Défendre les valeurs PLR, qui allient responsabilité et liberté, sera ma priorité pour que Genève puisse garder une place financière forte et rester attractive. Mais, pour soutenir ces valeurs, j’ai besoin de votre soutien.

    N’oubliez pas d’aller voter : PLR, Liste n°4, je compte sur vous !

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  • Ça fait du bien d’admirer !

    C’est en ces termes que le philosophe André Comte-Sponville, sur un plateau d’une émission de la chaîne ARTE, commentait l’hommage national français, rendu cette semaine au Colonel Arnaud Beltrame.

    Les centaines de personnes qui ont assisté à cette cérémonie (et ceux qui l’ont vue sur leur poste de télévision) donnent raison au philosophe : « ça fait du bien d’admirer ! »

    Ce ne sont pas les meurtres jihadistes, commis par un petit délinquant radicalisé, qui resteront dans l’Histoire, mais l’acte héroïque du Colonel Beltrame, qui redonne à la France une grandeur. En effet, il faut des héros pour qu’un pays soit grand !

    Et, cela, on semble l’avoir oublié. Notre époque a tellement versé dans un relativisme total qui affirme que toutes les opinions se valent, qu’elle a généré le refus de toute hiérarchisation.

    Dans cette idéologie désenchantée, tout se vaut ! Il n’y a ni vérité, ni héros, ni faute. Tout est permis, puisque rien n’est interdit ! Les personnes deviennent interchangeables et sont toutes méprisables. C’est pourquoi l’on entend souvent, surtout en parlant de politiciens, ce lieu commun : « tous des pourris » !

    Ce scepticisme généralisé s’est développé insidieusement depuis des dizaines d’années. Dans l’éducation, par exemple, il paraissait coupable d’enchanter les jeunes têtes.

    Les récits héroïques et les légendes ont été écartés des bibliothèques scolaires et sans doute aussi des bibliothèques familiales, accusés d’être des récits trop irréels, trop idéalistes, trop exaltés, trop littéraires...

    Préférant donner aux enfants des textes inspirés de leur quotidien (pour leur permettre de surmonter leurs difficultés), on a écarté les ouvrages qui exaltent de nobles sentiments pour abreuver les enfants de livres “réalistes” du genre : « Max et Lili » (Max et Lili décident de mieux manger, Lili ne veut pas se coucher, La maison de Max et Lili a été cambriolée, Max ne veut pas se laver, etc.). Ces livres donnent peut-être aux enfants des “tuyaux” pour résoudre leurs problèmes, mais ils n’ont pas la valeur catharsis des récits épiques, des contes, des légendes, des grands « Textes fondateurs » et de la poésie où l’enfant, transporté dans un monde imaginaire et lyrique, peut sublimer le réel, prendre un peu de hauteur et trouver confiance en lui-même en s’identifiant à un personnage héroïque.

    Le geste du Colonel Beltrame nous rappelle combien l’admiration est un sentiment noble, et qu’il s’agit de le cultiver auprès de la jeunesse. A cet égard, je me souviens d’une anecdote vécue il y a bien des années. Alors que je confiais à une collègue l’admiration que j’avais pour mon directeur de thèse, le professeur Daniel Hameline (pour ceux qui ne connaîtraient pas ce philosophe, je dirais qu’il alliait une rigueur intellectuelle et un talent d’orateur qui lui permettaient de provoquer la pensée et de sortir, même les plus endormis, de leur sommeil dogmatique !), cette collègue me répondit sur un ton méprisant et avec fierté : « moi, je n’admire personne !» Son ton cassant ne laissait planer aucun doute. Pour elle, en admirant quelqu’un, j’étais aliénée, alors qu’elle, revendiquant de n’admirer personne (ni même une œuvre) se croyait émancipée et libre !

    Avoir fait tomber les héros de leurs stèles et dans le même temps n’avoir présenté aux jeunes qu’un avenir bouché en leur peignant un monde apocalyptique (pollution, déchets, morts des océans, disparition des glaciers, couche d’ozone, etc.) ont développé une quantité de haine et une fragilité qui favorisent l’embrigadement de paumés dans le radicalisme jihadiste.

    Il est temps de rappeler combien nous avons besoin de vrais héros (comme le Colonel Beltrame, qui a été prêt à penser que sa personne vaut moins que les Autres !) et combien « ça fait du bien d’admirer ! »

    En ce jour où les chrétiens célèbrent les fêtes de Pâques et commémorent la résurrection du Christ et où les Juifs célèbrent l’exode hors d’Egypte avec la Pâque juive (Pessa’h), c’est avec ce messages d’espoir, de renouveau et de liberté que je conclurai ce billet.

    Joyeuses Pâques et bonne fête de Pessa’h !

     

     

  • Votation du 4 mars en Ville de Genève : votez 4 X OUI

    Ne perdons pas de temps avec un vote obsolète et votons 4 X OUI au budget adopté par le Municipal. L’année 2017 est terminée et le budget de la Ville bouclé. Il n’y a aucun retour possible sur les comptes 2017. Durant l’année écoulée, Genève a donc bel et bien fonctionné avec le budget validé, en avril 2017, par la majorité du conseil municipal.

    Or, contrairement aux prévisions apocalyptiques, projetées dans la brochure explicative officielle de la votation du 24 septembre 2017 (votation annulée par la Chambre constitutionnelle pour irrégularités graves visant à influencer la population), aucune prestation publique n’a été supprimée ou mise à mal.

    Voter 4 X OUI, c’est défendre nos droits démocratiques et affirmer que personne, ni le maire ni les conseillers administratifs, ne peut tronquer un matériel dans le but d’induire la population en erreur. C’est rappeler que lorsqu’on confisque le débat d’idées, un vote est irrévocablement terni, car les contre-vérités véhiculées peuvent insidieusement restées fixées dans les esprits.

    Voter 4 X OUI, c’est reconnaître qu’une politique ne se mesure pas à l’aune des dépenses. Poursuivre cette augmentation exponentielle des budgets, année après année, est irresponsable. En 15 ans, le budget de la Ville a augmenté de 22%, passant de 978 millions à 1 milliard 194 millions, sans que cette augmentation des coûts ne suive la courbe d’accroissement de la population ni n’améliore notre qualité de vie. Ce sont les mauvaises gestions (perte de 1,4 million au 12 rue des Alpes), les dépenses onéreuses et frais superflus (plaquettes luxueuses dans chaque département pour exhiber leurs bilans dithyrambiques) qui ont provoqué de telles hausses. Une réduction de 1 million dans les dépenses générales représente une baisse minime de 0,5%, totalement indolore sur les prestations publiques, comme l’a montré l’exercice 2017 de même qu’une économie de 300'000 francs dans les achats de fournitures, marchandises et l’entretien de matériel par des tiers dans le département de la culture et du sport.

    Voter 4 X OUI, c’est refuser les contre-vérités. La diminution de 340'000 francs pour la solidarité internationale ne doit pas être considérée comme une suppression de subventions, mais comme un transfert, puisque cette somme a été donnée à la Croix-Rouge genevoise pour financer son programme d’aide au retour des migrants.

    Voter 4 X OUI, c’est exiger une rigueur budgétaire ! La ligne « allocation scolaire » a été artificiellement gonflée et ne correspond pas à la somme dépensée. C’est pourquoi le Municipal a réduit cette ligne de 150'000 francs pour l’ajuster aux comptes.

    Voter 4 X OUI, c’est épargner des coupes sur le budget 2018 ! Assurément, si les référendums sont acceptés par la population genevoise, le conseil administratif se trouvera dans une posture délicate ! Il sera contraint, par la loi, de rééquilibrer son projet de budget 2018 (établi sur les comptes de 2017 !) et de procéder à des coupes à hauteur de 2,5 millions.

    Michèle Roullet - Candidate au Grand Conseil

     

     

     

     

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