Les idées lumineuses des “Vert-e-s”
Après l’interdiction de la viande que les “Vert-e-s genevois-e-s” voulaient inscrire dans leurs statuts ainsi que la remise en question de la journée du lait, voilà que ce groupe politique a une idée lumineuse pour lutter contre le réchauffement climatique : aménager des parkings à vélos en les végétalisant.
Eh oui, face à l’enjeu planétaire de la lutte pour le climat, il n’y a pas de petites stratégies. C’est ainsi que Mme Perler, maire sortante, a fait installer à la rue de la Terrassière un parking à vélos où l’herbe (et les fleurs... mais qui n’ont pas poussé !) remplace le bitume. Tout ça pour une belle et noble ambition : lutter contre le réchauffement climatique et au passage prôner la libération de l’herbe ! En effet, comme vous voyez sur la photographie, les herbes folles s’en donnent à cœur de joie et jouent avec les rayons des roues des bicyclettes.
Dans de nombreuses villes en France, des élus écologistes prônent des Noël sans sapin, à Genève, ils vantent les bicyclettes avec brins d’herbe.
Mais, dans leur action, les écologistes ont oublié les employés rattachés au service de la voirie ou du SEVE (Service des espaces verts). En effet, comment ceux-ci vont-ils entretenir et/ou nettoyer ces espaces encombrés de vélos, de papier, de mégots de cigarette et d’herbes asséchées qui se tortillent dans les rayons des roues des vélos. A la pince !
« Si l’urgence climatique est déclarée, c’est pour que nous puissions y répondre. Toutes et tous collectivement » inscrivent les “Vert-e-s” dans leur charte. Pour eux, il n’y a donc pas de petits efforts et on peut craindre que cet aménagement soit un premier pas pour ôter le bitume des chaussées de Centre-Ville que les Vert-e-s avec leurs alliés socialistes et d’Ensemble à gauche rêvent de voir débarrassées de tout véhicule motorisé.
Pour diminuer le bilan carbone, je leur suggère une idée : renforcer la biodiversité en créant des jardins végétalisés, suspendus et installés sur les couvre-chefs que chaque membre des Vert-e-s devrait porter lorsqu’il est à l’extérieur. On pourrait ainsi atteindre le zéro carbone en 2080 si les chapeaux ont de larges bords. Mieux encore, ces chapeaux pourraient permettre à ceux (et celles, pardon j’oubliais l’inclusion !) qui ont la main verte de faire pousser un petit jardin potager privatif (mais dont les récoltes seront évidemment partagées avec les voisins lors de la fête des voisins !) où les plus experts obtiendront de bonnes salades sans OGM !
Par ailleurs, les deux modèles, ci-dessous, conviennent à tous les genres et ont été testés !